Les capsules de champagne ont la cote.

Avis aux collectionneurs de plaques de muselets de champagne et de boissons à bulles, les Placomusophiles du Poitou organisent leur 16 ^ebourse d'échanges de capsules de champagnes et de pétillant le dimanche 11 juin à la salle socioculturelle de Bignoux.Objet fascinant« A cette occasion nous présenterons notre 6 ^ecapsule de champagne. Notre producteur de champagne, Philippe Rouyer, sera présent »,annonce Joël Haudry.
C'est fou la fascination qu'exerce sur les collectionneurs cette petite plaque de métal créée en 1844 pour contenir le vin, devenue au fil du temps vecteur publicitaire.
Cette marotte fait que bien des plaques ne sont plus nécessairement associées à une bouteille, à un cru, ce que regrettent les puristes. Si bien qu'un répertoire spécial « génériques » a été édité pour les dissocier des plaques des muselets des producteurs.
Générique ou pas, quoi qu'il en soit, l'objet en lui-même est fascinant et rien n'interdit de succomber à son originalité. Le 11 juin, les placomusophiles viendront essentiellement de la région du Grand Ouest espérant trouver le Graal, la pièce qui manque à leur collection : la couleur, le personnage, l'animal, l'écusson…
Au début, les plaques s'échangeaient selon la méthode « une pour une » entre collectionneurs, mais c'est de plus en plus « à la cote » que se déroulent les échanges. À titre indicatif, elles se négocient entre 0.50 € et 7.000 €Mine d'échangesEn 2016, il y a eu environ 200 visiteurs sur le salon de CAPS86. L'association née en 2005 de la rencontre en 2003 de « quatre collectionneurs courant les vide-greniers à la recherche de bouts de ferraille »est en elle-même une mine d'échanges. À vos capsules ! 

Extrait de La Nouvelle République  publié le 07.06.2017